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Dans les pratiques sacrées de la Magie, c’est-à-dire les rituels pour la maîtrise des forces de la Nature, on y trouve le règne végétal, le règne minéral et le règne animal. Le règne animal est souvent exclu des pratiques de la Magie occidentale (moins dans la Magie africaine), car il symbolise la Magie noire et les maléfices. On peut expliquer cette exclusion par sa position sur l’échelle des règnes de la Nature. Il est le support des forces qui devront être totalement transmutées par le règne humain, ce règne humain qui bénéficie du Feu mental, afin que s’élabore le Cinquième Règne, le Règne Divin.
La sorcellerie existe depuis la nuit des temps. A l’époque du paganisme, elle était associée aux animaux, qui représentaient les forces de la Nature, comme la forêt, les astres, les éléments. On représentait d’ailleurs, les sorcières vivant entourées d’animaux redoutés et mal-aimés. Elles utilisaient les forces du règne animal pour semer la maladie et la mort.
A quelques exceptions près, les animaux utilisés en sorcellerie, étaient des animaux non domestiqués pour qu’ils gardent la puissance des forces naturelles. Lorsque c’étaient des animaux familiers, ils possédaient des caractéristiques qui les liaient aux puissances maléfiques, la couleur noire par exemple.
On trouvait parmi les animaux maléfiques :

Dans la tradition celtique, les druides ne pouvaient pratiquer leur magie sans se référer à l’astronomie qu’ils reliaient directement au règne animal.
Le règne animal entre bien dans la Magie, mais en occident il est vu de manière négative.